jmlasoupe
Messages : 1571 Date d'inscription : 03/08/2015 Age : 47 Localisation : RP = Région Parisienne
| Sujet: Un miracle pour Noah Dim 4 Déc 2016 - 8:07 | |
| Bonjour,Je connais un petit garçon de 5 ans qui s'appelle Noah (ce n'est pas le Noah que vous connaissez de 13 ans). Il a une maladie rare « le syndrome d'Adams-Oliver » qui vous est expliqué dans l'article du Parisien ci-dessous.Cet enfant me touche tout particulièrement car il est né le même jour (le 18 juin). C'est pour ça que je vous en parle.Le Téléthon ne souhaite malheureusement pas les aider. Je trouve ça triste de leur part, ils aident des associations pour chiens malades ou maltraités mais les êtres humains et tout particulièrement des enfants, je trouve ça inacceptable. J’ai trouvé un article où on voyait un chien avec une collerette autour du cou avec l’inscription "l'association PETA a diffusé une vidéo de tests effectués sur les animaux dans un laboratoire financé par le Téléthon" (je vous mets le lien pour que vous voyiez l’ampleur de la recherche pour des chiens et rien pour un enfant de 5 ans et sa sœur de 6 mois : http://www.lexpress.fr/actualite/medias/peta-interpelle-le-telethon-sur-le-financement-de-tests-sur-les-animaux_1856518.html#W7kHZkxzJsAWEsdk.01 )Je ne vous demande aucun argent, des cartes seraient pas mal mais peut-être pour soutenir les parents car à 5 ans, des cartes ne sont pas des jouets… mais bon, je pense pour ma part que je vais aller à leur gala, car c’est important et franchement je voulais juste vous faire connaitre que le monde est mal fait. Que toutes ces maladies ne devraient pas exister.LE téléthon a débuté... c'est une bonne chose vraiment, ils ont besoin de beaucoup de soins ces enfants, de traitements, de chirurgies, de résultats, tout comme LES enfants atteints du syndrome Adams-Oliver, mais eux, n'ont pas le droit au téléthon malheureusement…http://www.unmiraclepournoah.comVous allez peut-être trouvé mal placé de ma part de publier ce post mais c'est essentiel que le monde soit au courant de ce que l'Etat français refuse à des parents et surtout à un enfant de ne pas pouvoir vivre SA vie d'enfant. Article du Parisien : "Les parents de ce bébé atteint d'une malformation rarissime de la boîte crânienne témoignent. Noah a de grands yeux bleus, le teint diaphane et une couronne de cheveux blonds. Une étonnante tonsure qui lui donne de faux airs d'angelot et le différencie des autres enfants. A 20 mois, il est l'un des deux seuls enfants en France atteint du syndrome d'Adams-Oliver, avec sa petite sœur de 6 mois. Une maladie congénitale très rare — 150 cas recensés dans le monde — et non détectée avant la naissance. Les signes les plus visibles sont une malformation des pieds et des anomalies au niveau de la boîte crânienne. Seule la fine peau de Noah sépare son cerveau du monde extérieur. Recensé et reconnu par Orphanet, le portail des maladies rares dans le monde, le syndrome d'Adams-Oliver n'est pas reconnu par le Téléthon. « On ne fait pas d'essais thérapeutiques pour cette maladie sur laquelle notre direction scientifique n'a pas assez d'informations », répond l'Association française contre les myopathies. « Dans les hôpitaux, il est connu sous le nom du bébé avec la tête à trou », lancent, un brin cynique, ses parents, Laetitia et Rudy Sitbon, 29 et 33 ans, domiciliés aux Lilas. Noah connaît les hôpitaux d'Ile-de-France et son dossier a fait le tour du monde. A chaque fois, le voyeurisme ou le dégoût affleure lorsqu'il est question de son crâne dépourvu d'os, zébré de cicatrices rouges qui remontent à la naissance. « C'est une curiosité. Les gens se relayent pour l'observer », pestent ses parents. Isolement difficile à vivre Pourtant, Noah gambade, Noah rit, Noah joue aux petites voitures avec ses frères et sœurs. Noah mange, dort, boit normalement. « C'est un enfant toujours souriant qui est très doux et fait sans cesse des câlins, témoigne Marie-Hélène, l'infirmière qui l'a suivi après sa naissance. Il faut juste le protéger un peu plus que les autres, prendre un peu plus de temps », assure celle qui a eu un « coup de foudre » pour cet enfant fragile. Le soleil peut le brûler, une chute le blesser sérieusement, la varicelle le tuer. Pour un simple rhume, il a été hospitalisé un mois. Même le stress ou la colère sont à prescrire. Tout cela engendre un isolement que Noah vit difficilement et qui lui a valu l'été dernier, un « épisode dépressif », confie sa mère. « Il restait allongé par terre sans bouger. » Aujourd'hui, ses parents crient leur ras-le-bol. « C'est peut-être un bébé miracle mais ni un monstre ni une bête de foire. Il a aussi le droit de vivre normalement », soupire sa mère. Elle évoque « la peur et l'aveu d'incompétence » des médecins qui refusent de s'en occuper, « les regards de dégoût » des passants dans la rue, les moqueries d'enfants qui lui lancent parfois des pierres et cette réponse de la crèche : « On n'a pas envie qu'il nous claque entre les doigts. » Il y a aussi ces questions que les passants lui posent sans ménagement : « Que s'est-il passé? Il a été brûlé? On lui a tapé avec un marteau sur la tête? » Laetitia soupire : « Au début, j'expliquais sa maladie. Aujourd'hui, je lâche l'affaire. » Seul soutien de la famille : une petite association de parents et Facebook où le groupe « Pour le petit Noah » rassemble 335 personnes. Ces soutiens se sont cotisés pour financer un casque de protection en résine fait sur-mesure pour Noah, d'un coût de 1600 €. Noah grandit, le temps presse et aucune recherche médicale n'existe sur son syndrome. Aujourd'hui, Laetitia et Rudy tapent à toutes les portes, correspondent avec des parents en Australie, en Belgique, aux Etats-Unis. Leur seul espoir tient à un fil, comme la vie de Noah."Merci de m'avoir lu | |
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